Je ne crois pas qu’il existe un “leadership féminin”.
Je crois qu’il existe des styles, des couleurs managériales, des façons d’être et de faire, uniques à chacune et à chacun.
Mes débuts : un style qui détonnait
Quand je suis devenue manager, j’étais entourée presque uniquement d’hommes. Mon style détonnait.
J’aimais impliquer mon équipe dans la vie du service, les rendre autonomes, travailler sur l’ambition, les objectifs, et surtout faire en sorte que l’équipe fonctionne bien — et sans moi (mon 4/5ᵉ m’y poussait aussi, je l’avoue).
Je me souviens encore de mon chef, à chaque entretien annuel, me disant qu’il fallait que je sois “plus moustachue” et que je “tape du poing sur la table”.
Mais ce n’était pas moi.
Et à force d’entendre que mon modèle était trop “féminin”, j’ai fini par douter.
Petit à petit, j’ai perdu confiance, convaincue que je n’étais pas faite pour manager.
La révélation : un modèle porteur de sens
Des années plus tard, je me suis lancée dans une formation de coach certifiante.
Dans le parcours, je tombe sur le livre Engagement, espoir et rêves, co-écrit par Alain Godard et Vincent Lenhardt, je suis stupéfaite !
Ce livre écrit dans les années 90 raconte le management tel que je l’ai incarné ! J’ai compris que ce modèle existait bel et bien, et surtout… il n’avait pas de sexe.
C’était le modèle du leader porteur de sens, fondé sur la confiance et le développement des équipes — à l’opposé du fameux command & control qu’on me demandait d’incarner à l’époque.
J’ai alors réalisé que j’étais bien faite pour manager.
Que le leadership n’avait pas de genre.
Et que le plus important, c’était de développer sa confiance et sa conscience de soi : connaître ses forces, son style et ses points d’amélioration.
Trouver son propre style de leadership
Quand j’ai repris la tête d’une équipe quelques années plus tard, je n’ai plus cherché un modèle “féminin” pour m’inspirer.
J’avais trouvé ma propre manière de diriger et j’avais développer ma confiance en moi, consciente de :
- Mes forces : la vision et le développement des membres de mon équipe.
- Mes points de vigilance : donner davantage de cadre.
Mais surtout, j’avais confiance en mon style !
Le vrai enjeu
Finalement, le vrai enjeu n’est pas d’opposer leadership féminin et leadership masculin,
Mais de permettre à chacun d’être aligné avec soi-même, avec ses valeurs, et avec la façon dont il ou elle souhaite faire grandir les autres.
Ce que j’accompagne aujourd’hui avec MêTis Transformation
Aujourd’hui, avec MêTis Transformation, j’ai envie d’aider d’autres à trouver ce chemin-là :
- Aider les femmes à développer leur confiance en elles.
- Aider les hommes à assumer leur propre style.
Et aider chacun à sortir des stéréotypes pour développer un management plus agile, plus cohérent, plus humain.

